Étape 3 : Aller plus loin en prévention

En repérant les facteurs de risques susceptibles de générer des situations de stress ou de mal-être chez mes salariés

Les facteurs de risques sont divers et nombreux. Ils peuvent être regroupés en 8 catégories :

Intensité et temps de travail

Une catégorie de facteurs de risques communs aux RPS et TMS

Il s’agit de facteurs de risques liés par exemple : aux contraintes de rythme de travail, aux objectifs irréalistes ou flous, à l’exigence de polyvalence non maîtrisée, aux instructions contradictoires, à la durée du travail, au travail en horaires atypiques, à l’imprévisibilité des horaires de travail…

Exigences émotionnelles

Une catégorie de facteurs de risques communs aux RPS et TMS

Il s’agit de facteurs de risques liés par exemple : à la nécessité de maîtriser ses propres émotions, de les cacher ou de les simuler. Les exigences émotionnelles concernent essentiellement les métiers de services : tensions avec le public, contact avec la souffrance ou la détresse humaine, obligation de sourire ou de paraître de bonne humeur et d’afficher une « attitude positive » constante.

Manque d’autonomie

Une catégorie de facteurs de risques communs aux RPS et TMS

L’autonomie au travail désigne la possibilité d’être acteur dans son travail, c’est-à-dire de pouvoir utiliser et développer ses compétences et disposer des marges de manœuvre nécessaires pour réaliser ses tâches.

Rapports sociaux au travail dégradés

Une catégorie de facteurs de risques communs aux RPS et TMS

Il s’agit de facteurs de risques liés par exemple : au soutien social, à l’équité/justice organisationnelle (dans la répartition des ressources/efforts/récompenses), aux relations de travail, aux perspectives de carrière et au bien-être des salariés.

Conflits de valeurs

Une catégorie de facteurs de risques communs aux RPS et TMS

Il s’agit de facteurs de risques liés par exemple : aux conflits de valeurs qui s’expriment lorsque les valeurs professionnelles, sociales ou personnelles attendues ou exigées par la direction ne sont pas partagées pleinement par les salariés ; c’est ce qui se produit lorsqu’on réalise un travail que l’on juge inutile, ou bien lorsqu’on a le sentiment de ne pas faire un travail de qualité.

Insécurité de la situation de travail

Une catégorie de facteurs de risques communs aux RPS et TMS

Il s’agit de facteurs de risques liés par exemple : à l’insécurité socio-économique (peur de perdre son emploi, contrat de travail précaire) mais également aux risques de changements non maîtrisés (restructuration, incertitude sur l’avenir de son métier…).

Sollicitations bio-mécaniques

Un facteur de risque spécifique aux TMS

Les sollicitations biomécaniques font référence notamment : à la forte répétitivité des gestes, aux efforts excessifs (port de charges lourdes par exemple), au travail nécessitant des gestes précis et très fins et aux postures inconfortables ou maintenues durant de longues périodes (le travail bras au-dessus du niveau des épaules par exemple)

Les facteurs d’ambiance et de conditions de travail

Des facteurs de risques aggravants

L’exposition à certains facteurs d’ambiance comme le froid ou les vibrations constituent des facteurs aggravants à l’apparition de troubles musculosquelettiques. Le froid par exemple peut conduire à une augmentation significative de la force musculaire (en cas de serrage par exemple).

D’autres facteurs d’ambiance comme le bruit peuvent également avoir une influence sur le stress des salariés et constituer, en soi, un facteur aggravant de risque psychosocial.

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